katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mercredi, septembre 27, 2006
















Les nuages nous éclaboussent de ciselures bleutées

Le ciel dépose la langueur sur nos âmes ruisselantes

La fenêtre nous regarde, cadre mouvant de tableaux incertains

L'encre s'interroge, couverture soyeuse des yeux égarés

L'écriture surgit, éclair nu dans cette éternité confuse.

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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

comment fais-tu pour trouver les mots justes ? c'est beau et l'image magnifique...

05 octobre, 2006 01:04  

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