Normalement, je ne suis pas trop copain avec les généralisations qui, par nature, me semblent toujours abusives, ce qui fait de moi, parfois, selon mon humeur, un dialecticien un peu pénible. Je le concède.
Mais de temps en temps, cela m’est arrivé samedi soir alors que je voyais un monsieur très bien hurler sur ses deux enfants pour je ne sais quelle broutille, il y a des catégorisations qui s’accrochent à moi. En l’occurrence, je n’ai pu m’empêcher de me dire : « Qu’est-ce que ça peut être con un papa !!! ».
On peut sans doute psychanalyser ceci de manière très efficace, mais, pour tout vous dire, je pense plutôt, dans ces moments, aux maisons qu’il m’est arrivé de fréquenter étant enfant, et aujourd’hui encore, en priant pour que le mâle suprême ne soit pas là.
Le genre qui arrive toujours de mauvaise humeur, qui a de toute façon quelque chose à redire sur l’état de la maison, du repas qui n’est pas prêt, ou Dieu sait quelle chose importantissime.
Bien sûr que je connais des pères adorables, très peu, mais j’en connais quelques uns, alors j’ai un peu l’impression de ne pas leur rendre justice quand je tiens ce genre de propos débiles.
Mais bon, j’aime quand même bien me dire que, si je ne veux pas d’enfants, c’est parce que j’aurais peur d’être une trop bonne maman, ou une maman trop bonne.
Libellés : Pensées vagabondes
2 Comments:
Désolé, mais tu sera jamais une Maman trop Bonne.
Par contre j'ai pas de doute sur le paternel que te ferai. Ton idée va peut-etre changer avec les années.
Je me marre à l'idée de voire un bébé avec une immense Barbatch!!! :-)
... On sait où tu veux en venir avec tes mamans... ah ah ah !!
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