Que la campagne coule à flots
Un vent terrible. Un souffle glacial. Qui attaque. Semble vous traverser.
Ceci a commencé hier soir, terrain de foot boueux, pluie incessante.
L’endroit se situe à côté d’un port, les mâts des bateaux sifflaient un refrain de fin du monde.
Courir, sauter, jongler avec cette apocalyptique musique au creux des oreilles.
En fait non, ceci n’a pas débuté à ce moment, cette impression d’un air que je ne veux pas entendre mais qui s’accroche à moi.
J’étais à la campagne, endroit enfoui au plus profond de mon coeur, ne serait-ce que par la grâce qu’elle n’a eu de cesse de déployer pour colorer mon enfance.
Il s’agit d’une autre campagne qui martèle mes yeux et mes oreilles.
Une vague histoire de sarkophage et de royalties.
Ou comment la politique, qui m’irrite déjà en temps normal, réussit à se confondre avec le people, qui m’éprouve encore plus.
Jeux de pouvoir, mesquins par essence, qui s’invitent dans la cour de l’abrutissement, moisi de naissance.
Hubert Nyssen le dit mieux que moi :
« Et si nous reconnaissions que, dans ces temps d'élections, le sens des idées importe moins que leur style, leurs effets moins que leur tendance, et la vitesse plus que la réflexion ? On n'est ni au jardin d'Eden ni au jardin des supplices, mais au jardin des modes... »
Libellés : Pensées vagabondes
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