katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mercredi, janvier 28, 2009

La courbature, Wajdi Mouawad

Alors voilà, cela fait plusieurs fois que je m' en réfère à ce texte qui, véritablement, me poursuit.

Je me vois encore, en train de faire de la comptabilité (oui, oui, je vous promets qu'il y a eu des gens assez inconscients pour me confier ce genre de mission...) pour l'Office d'accueil des requérants d'asile, à Neuchâtel, je m'étais permis un petit crochet sur remue.net, et là, en pleine face. Rien d'autre à dire.

C'est un texte qui prend encore une autre dimension, lu à haute voix.

Alors voilà, je ne connais pas personnellement le monsieur pour lui demander de mettre sa propre lecture en ligne, je me permets donc cette petite appropriation.






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9 Comments:

Blogger Alexandre said...

Merci pour ces quelques mots très forts.

Bonne journée

28 janvier, 2009 11:40  
Anonymous Anonyme said...

Quel texte et quelle lecture émouvante. Cette approche de la mort, de la guerre, de la folie de l'homme et cette douce humanité qui se redresse comme une fleur que l'on a piétinée mais pas arrachée.
Merci ami.
Cette voix était nécessaire.

28 janvier, 2009 12:15  
Anonymous Anonyme said...

COULIS DE TORTS

Dieu est mort
Mais il reste les fous
Pour célébrer les ruines
Les massacres et la beauté
Des danses d'Arès

Dieu est mort
Dans le coeur des sourds
Mais cyprès et cèdres
Poussent toujours sur le Liban
De Gibran et des Négresses Vertes

Un mot d'amour?
Génocide me dit-elle en souriant


à Wajdi Mouawad

28 janvier, 2009 16:31  
Anonymous Anonyme said...

COULIS DE TORTS

Dieu est mort
Mais il reste les fous
Pour célébrer les ruines
Les massacres et la beauté
Des danses d'Arès

Dieu est mort
Dans le coeur des sourds
Mais cyprès et cèdres
Poussent toujours sur le Liban
De Gibran et des Négresses Vertes

Un mot d'amour?
Génocide me dit-elle en souriant


à Wajdi Mouawad

28 janvier, 2009 16:31  
Blogger katch said...

@ Alex: Je te filmerai quand tu viendras me trouver, prépare-toi!

@ Christiane: Je n'ai encore eu la chance de voir aucune représentation d'une pièce de Mouawad, mais ceux de mes amis qui ont pu apprécier son travail en sont toujours sortis très remués.

Ses mots, sa voix qu'on sent les porter, dégagent quelque chose de très fort.

De nécessaire, je vous rejoins tout à fait.

Merci

@ GMC: Votre propension a écrire un poème en quelques minutes ne cessera pas de m'étonner.

C'est un plaisir que vous en déposiez un ici.

Merci.

28 janvier, 2009 16:42  
Anonymous Anonyme said...

MAI MAI MAI PARIS

Le monde est pure poésie
Quand les voiles tombent
Des crépuscules
Pour laisser place
A l'aurore de tous les dangers

Rien n'a plus de consistance
Qu'un brin de poésie
Petit souffle de tonnerre
Qui ne pousse qu'au printemps
Comme le muguet des fleuristes

28 janvier, 2009 16:50  
Anonymous Anonyme said...

http://www.dailymotion.com/video/x4l1zy_paris-mai_music

28 janvier, 2009 16:54  
Blogger Marie said...

juste Merci Karim!

01 février, 2009 23:28  
Blogger Lise said...

quel texte ! Quels mots ! Quelle déchirure ! Entre espoir et désespoir ! TOujours un plaisir de te lire ... et de t'entendre !

A+

05 février, 2009 01:41  

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