katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

samedi, avril 28, 2007


Je songe alors à l’écriture, comme toujours, ou presque, aux mutations qui ont été siennes/miennes depuis qu’elle s’est affirmée comme mon plus sûr compagnon de fortune, exutoire, reposoir. Mémoire.
Mes yeux se sont brûlés tellement de fois, confrontés aux pages lumineuses façonnées par des écrivains déroutants qui virevoltaient à la suite d’un savoir inépuisable.
Mettre alors sur papier cette promenade où quête de l’enfance et de l’écriture se font une.

Se font nues, nuées de pensées qui se bousculent en moi depuis des années.

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