katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

vendredi, août 01, 2008

Dans l'ombre du cou


Ecrire comme on serre dans ses bras, toujours trop peu, trop vite ; mais aussi écrire pour remédier à cela, pour déposer sur le papier (des pattes de chat, m’a glissé à l’oreille la jeune fille qui flotte dans ce café, une violette, s’est exclamé le postier qui aurait mérité qu’elle l’embrasse) l’empreinte du mélange de larmes et d’éclats de rire qui fait son nid sur les branches de nos interrogations.

Chasser le blanc de la page, mais pas bien loin, rusé comme il est il continue à tirer son épingle malicieuse du jeu, il s’insinue entre les mots, puis les pique, ou les coud. C’est alors une douce blessure dans l’ombre de votre cou.

L’urgence des baisers n’en est que plus brûlante.

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Retro; j'ai de suite pensé à cette image...
le temps passe bien trop vite!!!

http://katchdabratch.blogspot.com/2006/10/lulu-et-grand-maman.html

05 août, 2008 16:18  
Anonymous Anonyme said...

Bien sûr, c'est à contretemps...
Mais dans l'urgenge du cou, je suis prise à la gorge par un mot d'amour qui vole en éclats dans l'absolu...
Décidément, Karim, vous me faites du bien en temps opportun!!! Merci...

Marie-Christine TOUCHEMOULIN

16 mars, 2009 17:23  

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