katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

dimanche, juillet 13, 2008



"Ce que je veux de toi, Rainer? Rien. Tout. Que tu m'accordes à chaque instant de ma vie de lever les yeux vers toi - comme vers une montagne qui me protège (un ange gardien en pierre!). Tant que je ne te connaissais pas, pas de problème, à présent que je te connais - il faut une autorisation.
Car mon âme est bien élevée."

Marina Tsvétaïeva à Rainer Maria Rilke

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