katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mardi, janvier 20, 2009

Une inaltérable évidence





Tout vider, ne garder que ce qui fait sens.

Pas besoin de proférer de remontrances.


Juste contempler l'horizon qui s'ouvre, immense.


Les parures ne sont plus qu'évanescence,

les parjures s'évanouissent dans leur obsolescence.


Ainsi que tout ce virtuel s'étalant avec outrance.



Elles ne sont pas vaines, ces fragrances.

Elles permettent de sentir le contraire de l'absence.



Peut-être bien qu'il y a là un peu de démence.



Mais, une fois en équilibre sur la balance,

il s'en dégage une inaltérable évidence.

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4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

ton poème est magnifique

béatrice

20 janvier, 2009 22:19  
Anonymous Anonyme said...

Ciao mec! ON est au cours MITIC et on etudie a fond ton blog!!! c'est bon on l'a classé dans la catégorie des blogs sérieux, pfiouuuu!
A plus
Lionel, Martin et Raph

21 janvier, 2009 16:29  
Blogger Unknown said...

Plus proche de la démence que de l'évidence, non? Attention je vais me faire conspuer par ton fan-club;_))))
bisous

21 janvier, 2009 16:33  
Anonymous Anonyme said...

JOYEUX ANNIVERSAIRE EN RETARD!!! Pour tous les observateurs du blog, c etait le 21 janvier hihihi!! qu'est-ce tu as fait, raconte, Mister 28 years old!!!

22 janvier, 2009 21:36  

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