Coupables. Point de chute, ou point d’orgue, peu importe.
Coupables, il suffit de parcourir quelques lignes, de laisser traîner ses oreilles ou de se perdre dans le pas très catholique tube cathodique.
Coupables, donc, mais pas sans appel, peut-être, du moins voilà ce que nous pouvons nous efforcer de croire.
Partant de là, acculés, chaussés de nos tout petits souliers, à quoi s’accrocher ?!?
Surgit alors une vie, minuscule, ou plutôt une mort, immense, survient surtout une histoire.
Ainsi que les histoires qui ombrent autour.
Commence l’acharnement, la croyance qu’il suffit de raconter pour échapper à l’entropie généralisée.
Une sorte de salut serait encore possible par l’écriture, par cette tâche si belle et solitaire qu’elle semble défier l’empressement contemporain.
Les sources manquent pour dire au plus juste, il ne s’agirait donc pas d’un témoignage, simplement l’esquisse d’une brève rencontre, d’un rêve que la plume a voulu prolonger, que l’encre va tenter de fouiller sans que la vérité, toujours illusoire, ne prétende s’y loger.
Libellés : Pensées vagabondes
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