katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

dimanche, septembre 21, 2008

à la dérobée


"Les lieux m'inspirent lorsqu'ils sont vus d'une route ou d'un train par exemple. [...]. Certains événements, certains êtres sont comme les paysages. On ne peut les saisir (ou s'en souvenir) qu'en passant, à la dérobée. Ils exercent pourtant une influence radicale sur tout ce qui est formulé, ils sont la matière même de l'écriture. "

Yasmina Reza, Nulle part

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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

"Tout coule" (Héraclite)

21 septembre, 2008 09:17  

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