Cette palpitation dans la paume
Et pour finir la nuit se lasse, s’enlace au jour qui remuait déjà faiblement, chuchotant un nuage, susurrant de timides souhaits bleus.
Il y avait d’abord eu la silencieuse évaporation des étoiles, quelques gouttes venues se balancer à l’extrémité des cils, dociles.
Embrasser ce faible élan signant l’abandon du noir, recueillir ces larmes célestes, les sentir palpiter dans la paume.
S’en servir pour alléger les visages trop chargés qu’on ne manque jamais de croiser.
Juste ouvrir la main, elles savent.
Libellés : Textes persos
7 Comments:
Cher ami,
vous m'aviez fait découvrir le oud et Anouar. J'avais aimé et interrogé. Jalel m'en a dit la secrète harmonie. Mes amis "outremer" me l'ont offerte. Grâce à ces voyages, Quirin (Giuliu) aime maintenant aussi tendre le coeur vers cette musique. MERCI. Pourriez-vous la remettre ici ? Comme un voyage de saumon ou de truite Fario qui remonte vers la source...
C'est plutôt rare, ces derniers temps, que je sois un peu devant mon ordinateur.
Comme c'est le cas, c'est avec joie que je réponds de suite à votre demande.
Affectueusement et musicalement vôtre.
Katch,
Tes mots sonnent juste, résonnent d'une douce poésie au creux de mon coeur.
Merci.
PAUME D'HAPPY
Jamais ne se lasse la nuit
Où chuchotent les oreilles
De nuages distraits
Par l'écho de leur voix
Une étoile naît
Quand meurent les soleils
Le noir ruisselle
Couleur argent
Rien à faire
Dans la vision du soulagement
Qui règne en maître
Des arômes de la douceur
Merci pour la musique et pas seulement. Vous accrochez des feuilles aux arbres en ces temps de morte-saison. J'aime les lire . C'est une forêt inouïe. Une forêt bleue où l'hiver ne s'invite que pour suspendre sa féérie de miroitements... Un pays de neige d'encre où j'aime me promener. Je retourne écouter la musique. Merci.
Inspirée par les mots, la musique... Merci pour cette bulle hors du temps, hors de la course folle.
Merci, Katch.
Merci pour ces pétales d'enfance qui éclairent, de leur lumière glabre, une réalité qui nous échappe. Elles ont enseveli le spleen de ma journée, qu'à force de persévérance le glacial manteau de l'hiver était parvenu à rendre morne.
Loin de trouver ces mots justes qui parsèment ce petit cahier virtuelle, je tente moi aussi d'ouvrir cet oeil tantôt sarcastique, critique, tantôt amusé, cet oeil, donc, sur une société où, ne sachant plus quoi dire, l'on communique sans cesse.
Poétiquement vôtre,
Un chercheur d'étoiles, dont la quête, ce soir, une fois n'est pas coutume, n'aura pas été vaine, loin s'en faut.
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