Economique, politique, cherchons le hic
« 3,9% des jeunes Suisses de 18 à 25 ans sont à l'assistance publique. La situation dans les villes est critique: près d'un jeune sur 15 bénéficie de l'aide sociale. »
Des chiffres, partout, toujours, pour relater, pour exposer.
« C'est la Conférence suisse des institutions d'action sociale (CSIAS) qui a livré ces chiffres alarmants début janvier. Elle a relevé que ce gâchis avait aussi des répercussions financières importantes: une partie de ces jeunes ne pourront pas se réinsérer, entraînant des coûts élevés pour l'aide sociale et, plus tard, pour l'assurance invalidité. »
Des coûts, des surcoûts, encore, pour éclairer, pour projeter, pour dénoncer.
« Jusqu'ici, la Suisse s'en sort comparativement plutôt bien: 89% des jeunes y obtiennent un diplôme du secondaire II, alors que la moyenne des pays de l'Union européenne est de 83%. Mais dans une économie très avancée qui laisse très peu de places aux personnes non qualifiées, ce n'est encore pas assez. C'est pourquoi la Conférence suisse des directeurs de l'instruction publique (CDIP) veut faire nettement mieux: elle s'est donné pour objectif de porter à 95% le nombre de titulaires de maturités et de CFC, et cela dans un délai de moins de dix ans. »
Des pourcentages, étourdissant, aveuglant, pour parler d’une réalité qui les dépasse.
Plus, toujours plus.
Mieux, encore mieux.
« Pour atteindre ce niveau, la pertinence des choix politiques de ces prochaines années est déterminante. »
C’est fou, j’aurais pensé que les décisions à prendre se situaient à un tout autre niveau.
Libellés : Pensées vagabondes
1 Comments:
et moi qui pensais qu'il y a des mots que tu n'utilisais jamais... pas de libellés pour Economie et Politique!?!? :-)
alors, c'est quoi "les bons choix pour atteindre ce niveau"?!?
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