katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mardi, juin 19, 2007


" Peut-être qu'un écrivain fait d'abord cela: ramener toujours ce qui est enterré, ce qui est enfermé, l'ombre si longtemps engloutie dans les mots de sa langue, même si elle n'est pas maternelle. [...]. Déplacement progressif, déracinement lent et à l'infini, sans doute: comme s'il fallait s'arracher sans cesse. S'arracher en se retrouvant, se retrouver parce que s'arrachant."



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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

toujour mis à nu pour decouvrir ce qui est plus important que l'orgueil aveugle... serait-il l'art? serait-il un secret sans mots?

19 juin, 2007 21:03  

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