Hier, petite course d’école à Genève, ballade entre les serres du jardin botanique, crochet par les Pâquis, dégustation de falafels histoire de ne pas se sentir "pentecôtiste".
Puis café au Pessoa, petit endroit croulant sous les citations en tous genres, le monsieur qui servait pense que ce lieu, son emplacement, sa clientèle, ne rend pas hommage à cet écrivain qu’il adore.
Impossible de vous transcrire sa prononciation merveilleuse, le nom de l’auteur sonne alors comme un baiser qui vague sur la langue.
Yeux fermés, cœur étoilé.
La voix d’Amalia Rodriguez surgissant pour envoûtement complet.
Depuis un mur, Fernando me salue:
« Etre homme c’est ne pas se contenter ».
Libellés : Pensées vagabondes
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