katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mercredi, avril 09, 2008

La compensation parfaite


"L'homme propose et dispose. Il ne tient qu'à lui de s'appartenir tout entier, c'est-à-dire de maintenir à l'état anarchique la bande chaque jour plus redoutable de ses désirs. La poésie le lui enseigne. Elle porte en elle la compensation parfaite des misères que nous endurons."

André Breton, Manifeste du surréalisme (1924)

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

maintenir...
n'est-il pas contenir? :o)


c lilikiadi!

09 avril, 2008 19:06  
Anonymous Anonyme said...

Alors c'est quand qu'on prend le bateau?!?

09 avril, 2008 21:17  

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