katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

vendredi, juillet 06, 2007

Affligeante grisaille


Le corps, emporté par un élan estival, supplie de le dévêtir.

Les livres implorent d’être sirotés à l’ombre d’un arbre.

Le ballon de basket, amoureusement déposé au fond d’un sac à dos, trépigne d’impatience.

Le vélo, sagement posté contre un mur, prie pour prendre son envol.

Mais le gris aigri, armé de ses grigris, ignore toutes ces plaidoiries.

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4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Vivement le soleil! L'attente devient trop longue.
Toutes les choses énumérées dans ce texte semble aussi me tarrauder l'esprit mais s'ajoute à cela une partie avec Katchon des bois et Wälti contre Arnaud et Alex Hirschi au ping-pong.
Tout bon après-midi.

06 juillet, 2007 13:56  
Anonymous Anonyme said...

P.S. Très sympathique prise de vue du petit port de la Tène...

06 juillet, 2007 13:59  
Blogger katch said...

Mais c'est qu'il a l'oeil le Waelti!

Ce devait être avant une séance de "Fussball Video"!

J'attends la convocation pour "soigner" ces pongistes de pacotille!

06 juillet, 2007 14:23  
Anonymous Anonyme said...

Fussball Video? moi j en suios!!!

06 juillet, 2007 22:31  

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