katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mardi, juillet 03, 2007





"Je cherche une pensée aussi impliquée dans son penseur que le rêve peut l'être dans le dormeur. "



Pascal Quignard

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je cherche un penseur aussi impliqué dans ses pensées qu'un dormeur peut l'être dans ces rêves....
;-)

Et je rêve de continuer à cheminer vers une pensée génératrice d'actions et vers une réalité remodulant la pensée pour plus de cohérence ... "parfois le chemin est long"... ;-)...

04 juillet, 2007 07:24  
Anonymous Anonyme said...

Magnifique, profond!

Les pensées nous subliment et nous abaissent. C'est le propre de la liberté de ne pas se vouer qu'à un seul chemin. Quelque fois, je me demande au détour d'une de mes pensées, si ce n'est pas elle qui est en train de m'inventer, de me concevoir.

C'est une sensation détonnante, un souffle qui repousse vos sentiments à leur plus simple expression. Peut-être sommes-nous tous que le rêve d'un dormeur à l'imagination débordante.

05 juillet, 2007 20:45  

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