katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

samedi, mars 07, 2009

autre mais pas étranger




"Ici je suis.

Je serai donc quelqu'un

autre mais pas étranger

à porter mes rêves fous

et mes charnelles envies.

Toujours seul au monde

à perpétuité

voilà ce qui est grand!



Rua Augusta mon nomade poème

la tête dans le vent

prend de l'avance sur mon spleen,

l'âme, fugitive face au Tage,

file devant

sans savoir plus de sa destinée."


Jean-Albert Guénégan, Poèmes de Armor et d'Estremadura


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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Les photos sont saisissantes, les mots laissent reveurs.
Merci.

08 mars, 2009 10:13  
Blogger Alexandre said...

Ici, je suis seul. Ici, au bord de l'océan je sens la solitude. Bien plus qu'un sentiment, un aperçu.

Ici, je rêve. Ici, j'ai peur. Je suis effrayé par l'humanité. Ici, au bord de l'océan, je me sens humain. Ici, je me sens petit. L'océan me crie ses vagues pleines d'humilité.

Je dis juste merci.

11 mars, 2009 14:39  

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