katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mercredi, octobre 24, 2007

« Puis j’ai eu peur de la pluie, peur qu’elle délave les images bleues et rouges. Ce n’était que m’ébrouer pour mieux replonger. Et, depuis, je navigue sur deux lacs en même temps, celui d’aujourd’hui, impraticable, et celui des bateaux à vapeur dont le sillage s’est refermé. Cependant des envies m’agitent : il y a d’autres paysages qui veulent prendre place en moi. Ma nostalgie n’est pas accomplie. »



"La Bataillère"



P.-L. Ellenberger

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3 Comments:

Blogger Alexandre said...

Très très bel extrait! De quel livre exactement?

Parce cet auteur suisse m'a l'air bien intéressant à lire.

Bonne soirée

24 octobre, 2007 21:16  
Blogger Unknown said...

euh.. j'ai signé pour le budget d'assistance et j'ai écrit que je suis née en 1078... c'est grave docteur?

24 octobre, 2007 21:21  
Blogger Raphu said...

A tte balle! Je rentre deja demain, mince!!! C'est trop fort easy!! on a fait des soirées strip tease ahahaha!!
A plus mon ptit

25 octobre, 2007 06:28  

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