Budget d'assistance
Peu inspiré, plutôt aspiré par l’appel d’air qu’occasionne la montée en puissance de
Le principe en est simple, permettre aux personnes handicapées qui le souhaitent et qui s’en sentent capables, de prendre véritablement en main leur quotidien. Pour ce faire, ils reçoivent, en fonction du degré de leur handicap, un montant mensuel qu’ils utilisent pour engager les assistants de leur choix afin de les aider dans tous les domaines où ceci est nécessaire.
Il est donc envisageable d’éviter une mise en institution, voire d’en sortir pour ceux qui n’avaient jusqu’alors pas d’alternatives, ainsi que de valoriser les gestes de proches, famille ou amis, qui rendaient possible le maintien à la maison.
Tous les détails techniques sont disponibles sur le site officiel du projet : http://www.budgetdassistance.ch/fr/Untermenu/ArtikelAll.asp?all=all&ObjektArtNr=4&RootNr=4
Un élément qui me semble primordial est que ce concept a été entièrement pensé et réalisé (ce qui suppose des années de travail) par les personnes qui sont directement concernées.
Sous nos braves latitudes technocratiques où des personnes réfléchissent et édictent des règles sur des réalités dont ils sont complètement déconnectés, et où tout le monde, dans son petit chez-soi, a son mot à dire sur des objets ne le concernant pas directement (hormis au niveau du sacro-saint porte-monnaie), peut-être serait-il bienvenu de considérer les paroles de ceux qui sont au centre d’un questionnement se rapportant à leur existence et pas uniquement au souci du maintien de leur pouvoir d’achat, ou de leur travail.
Parce que c’est un des points où le bât blesse, certains professionnels craignent pour leur emploi, aussi bien au niveau des soins à domicile que des institutions.
Ceci représente tout d’abord un déni flagrant de la réalité actuelle, puisqu’il n’y a pas assez de places dans les établissement spécifiques, ainsi qu’un refus de voir que le projet, bien que s’adressant à tous les handicapés, ne serait pas adopté par tous, parce qu’il s’agit d’une charge de travail considérable. La personne handicapée devient alors responsable d’une PME.
Mais ceci est un détail, parce qu’il est tout de même aberrant, et terriblement indicatif, de constater que des gens qui travaillent dans un domaine où le but est d’offrir la meilleure qualité de vie possible à des personnes physiquement diminuée, préfère ne pas entendre ce que leur disent certains de leurs « clients », potentiels ou pas, de peur de ne plus trouver d’embauche.
Ce n’est même plus le chat qui se mord la queue, c’est celui qui a oublié qu’il en a une et qui ne la voit même plus dans un miroir.
En attendant de savoir ce que ces braves politiques vont décider de faire du projet, il est possible d’apporter son soutien en signant la pétition qui se trouve sur cette page : http://www03.imageweb.ch/cap%2Dcontact/fr/Untermenu/ArtikelAll.asp?all=all&ObjektArtNr=98&RootNr=4&ZtNr=101
Libellés : Pensées vagabondes
1 Comments:
J'espère que votre projet chenille devienne un jour papillon.
Je rêve que rêver soit encore possible dans notre petit pays... Parce que rêver c'est l'espoir et la vie, dans une grande bulle, en forme de coeur... une bulle multicolore et légère.
Merci pour les explications et les liens sur les sites.
Bonne route et plein de courage
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