To be noble or noble to be
Cette après-midi, invité par une agréable température, je suis allé faire la sieste sur un banc délicieux depuis lequel trois pas suffisent pour sauter dans
Un mot, cueilli dans le journal ce matin même, s’accrochait à mes pensées : noblesse.
Ma sœur l’avait utilisé, il y a peu, pour me parler de son impression après qu’une de nos connaissances communes s’étaient exprimées lors d’une assemblée. A cette occasion, Leila m’avait dit : « Le terme va te faire sourire, mais il m'a semblé qu’elle manquait de noblesse », j’avais trouvé, contrairement à ce qu’elle pensait, qu’il reflétait très exactement l’impression que j’avais ressentie.
Ce n’est sans doute que le révolutionnaire ensommeillé que j’abrite qui ne se serait pas permis pareil emploi.
Aujourd’hui, je dois bien avouer que j’étais beaucoup plus perplexe quant à la pertinence de son expression, il sortait de la bouche de Claude Nicollier, astronaute vaudois.
Il était question d’une possibilité qu’explore
Là, il y avait plus qu’un double fatigué qui ressentait un désaccord, surtout lorsque, quelques lignes plus loin, le brillant monsieur nous apprenait qu’il espère vivement que les vols orbitaux pourront bientôt être proposés au public.
Ceci m'a fait penser à cette phrase de Flaubert que j’aime beaucoup :
« Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois ».
Je me suis dit que j’allais voir ce que notait Wikipedia à ce sujet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Noblesse), mais j’ai vite dû constater que je faisais fausse route, ce n’est pas sur internet que je vais trouver pourquoi je suis, souvent, pareillement ringard.
Libellés : Pensées vagabondes
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