Une allée de graviers
Un «regalo », un souvenir.
Il entend cela puis il n’est plus là pendant quelques minutes.
Une allée de graviers, illuminée de miroitements violets, ciel de pierre étoilé de pétales.
Quelques unes de ces fleurs avaient été plantées par mégarde, chute d’une poignée de graines qui avait choisi sa destinée : colorer ce morceau de sol caillouteux.
Les pensées s’accrochent à la terre de cette manière, avait à l’époque murmuré sa grand-mère, en se multipliant dès qu’elles se sont immiscées sous nos pas, tissant des racines qui n’en sont pas tant elles sont nombreuses et petites.
Un « regalo », il la regardait jongler avec les mots de cette langue qui lui était étrangère.
Un « regalo », un souvenir.
Le mariage de ce terme avec l’idée de délice le remplissait de joie, bref instant d’illumination enfantine où tant d’images aimées occupaient le devant de la scène de ces yeux fatigués, vidés par les brûlures du monde.
Libellés : Textes persos
1 Comments:
5h40...t as du retard Ian...! je sais pas quoi mettre d autre, faut que j aille relire ton texte pour tenter de le comprendre... ai fini OUest! (deja lundi soir...)
r
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