Caresser le temps
Avoir pour mot d’ordre d’épier,
dès le premier frémissement des paupières,
ce tremblement qu’abritent les mots.
Ou plutôt cette faille dans la parole,
cette incertitude dans tout énoncé,
cette glissade dans le difficile du dire.
Alors naître à sa voix.
Une voix à polir, une voix à offrir.
Une croyance,
naïve,
fondamentale:
son écho propagera l’affirmation d’une indispensable faiblesse.
Libellés : Photos, Textes persos
3 Comments:
mmmmmmmmm... ke c'est beau!!!! au fait no more smoke signals, tu l'as déjà vu? sinon est-ce que ça te dirait à l'occas.? bizbiz --->lalili
C'est tout à fait extraordinaire ce que vous avez écrit là : une parole de voyant, de guetteur, d'accoucheur de mots... superbe !
christiane
Votre commentaire me touche énormément, chère Christiane, d'autant plus que vous avez le même prénom qu'une personne qui a une place très importante dans ma vie...
Mais qui ne goûte pas les mots autant que vous...
Une nouvelle fois le hasard et/ou la providence qui nous donnent le tournis, comme vous l'avez relevé dans le bourdonnement des abeilles de Jalel.
Tendrement vôtre
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