katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

mercredi, novembre 05, 2008

Caresser le temps



Avoir pour mot d’ordre d’épier,

dès le premier frémissement des paupières,

ce tremblement qu’abritent les mots.




Ou plutôt cette faille dans la parole,

cette incertitude dans tout énoncé,

cette glissade dans le difficile du dire.



Alors naître à sa voix.



Une voix à polir, une voix à offrir.



Une croyance,

naïve,

fondamentale:

son écho propagera l’affirmation d’une indispensable faiblesse.

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3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

mmmmmmmmm... ke c'est beau!!!! au fait no more smoke signals, tu l'as déjà vu? sinon est-ce que ça te dirait à l'occas.? bizbiz --->lalili

06 novembre, 2008 01:17  
Anonymous Anonyme said...

C'est tout à fait extraordinaire ce que vous avez écrit là : une parole de voyant, de guetteur, d'accoucheur de mots... superbe !
christiane

07 novembre, 2008 12:39  
Blogger katch said...

Votre commentaire me touche énormément, chère Christiane, d'autant plus que vous avez le même prénom qu'une personne qui a une place très importante dans ma vie...

Mais qui ne goûte pas les mots autant que vous...

Une nouvelle fois le hasard et/ou la providence qui nous donnent le tournis, comme vous l'avez relevé dans le bourdonnement des abeilles de Jalel.

Tendrement vôtre

07 novembre, 2008 21:22  

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