S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.
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katch
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6:28 AM
S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.
« Cours autant que peuvent te porter tes jambes, cours d’un ouragan à l’autre et élève ton petit cœur comme une supplique adressée aux plaines où se bousculent les lettres et les étourneaux. [...]. N’y a-t-il pas dans ta voix le fracas d’une rupture ? » Salim Barakat, Le criquet de fer
1 Comments:
Belle réflexion sur la différence rêve/vision. J'ajouterais juste un autre distingo à établir entre les deux. Le vision est toujours fruit d'un cheminement (qu'il s'agisse de vrai de chemin ou de chemin spirituel), couronnement d'une quête ou d'un désir de connaissance alors que la rêve est la forme imagée de nos désirs.
Bien à vous
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