katchdabratch

S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.

dimanche, avril 25, 2010

Ici peut venir la douceur







" Ici commence le lieu des changements silencieux

Tout ce qui fut dit d'ombre et de lumière
s'éloigne

L'élan bleu des forêts brasille
sur le versant
toujours plus humble
de mes convictions

Ici peut venir la douceur"


Françoise Matthey, Moins avec mes mains qu'avec le ciel

Libellés :