Se font nues, nuées de pensées qui se bousculent en moi depuis des années.
Libellés : Textes persos
S'engouffrer dans le sillon de mots indociles; y façonner des points d'appui, pour soi et quelques autres. Pétrir les silences qui sont une partie du terreau où s'ensemence ce qui nous dispose dans le jour. Les inviter à s'ébrouer. Apparaît alors parfois une ouverture, elle offre au souffle un fragment de miracle: ne plus craindre la douceur.
Libellés : Textes persos
J’ai passé, il y a quelque temps, une nuit dans la maison de ma grand-maman, cela faisait plus d’une année. Elle est maintenant chauffée « comme il faut ». Le froid confus, qui s’immisçait dans les endroits que la seule cheminée ne parvenait pas à envelopper de ses flammes, a disparu, remplacé par une chaleur généralisée répandue par le système centralisé. Un investissement qui raisonne un peu comme un effacement du passé. Un de plus. Probablement cela devrait-il rendre l’endroit plus accueillant, mais je ne parviens pas à m’y résoudre. Plus besoin, cela m’attriste, de ces « bouillottes » glissées amoureusement sous le duvet, petite empreinte de chaud dans le lit où un courant glacial se prélassait, métal qui brûlait la peau de nos petites cuisses alors que le reste du corps était frigorifié.
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Libellés : Pensées vagabondes
"Ne jamais s'exciter au mystère pour que le mystère vienne tout seul et ne trouve pas la piste brouillée par notre impatience d'entrer en contact avec lui."
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« Si l’on se demande comment l’humanité a pu penser à se transformer ainsi, il faut répondre qu’elle a agi comme tous les enfants raisonnables quand ils ont essayé trop tôt de marcher ; elle s’est assise par terre, elle a touché la terre avec une partie du corps peu noble sans doute, mais sur laquelle on peut se reposer. L’étrange est que la terre se soit montrée si sensible à ce procédé et qu’elle se soit laissée arracher, depuis cette prise de contact, une telle foison de découvertes, de commodités et de connaissances qu’on en crierait presque au miracle »
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Libellés : Textes persos
J’ai repris « L’Amant », j’en avais un vague souvenir de ma première lecture, il y a une quinzaine d’années, l’esprit tortueux de Duras m’avait à l’époque donné l’impression de passer à côté de quelque chose, mais je ne savais pas bien quoi.
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